Sucker Punch

Un jour, j’ai lu une critique de film sur internet. Et ouais moi je suis comme ça, parfois je ne lis pas que des mangas ou des news hitech. C’était sur Man of Steel (Superman pour les intimes). On y parlait des thèmes chers au réalisateur Zack Snyder, l’aliénation… L’article faisait plusieurs fois référence au soi-disant meilleur film de Snyder: Sucker Punch.
Vu l’affiche du film, je pensais plutôt à un film pour ados pré-pubères. La police d’écriture ferait presque penser à un film sur la fée Clochette.


J’ai pris mon courage (et mon clavier) a deux mains, et j’ai téléchargé ce film.

Sucker Punch – Bande Annonce.

Alors le pitch, c’est Inception en asile psychiatrique, avec des filles en culotte qui se battent contre des robots samouraï et des zombies.

Ça donne envie, non?

Une fille (Babydoll) se fait interner par son beau-père car elle a accidentellement tué sa petite sœur en voulant se défendre contre lui. Il désirait les faire disparaître toutes les deux pour toucher l’héritage de leur mère. Le beau-père soudoie également le responsable de l’asile pour la faire lobotomiser.

Nous suivons alors l’imagination débordante de cette jeune fille qui cherche à s’évader.
Il y a trois niveaux de réalité. Alors qu’elle rentre dans l’asile psychiatrique, Babydoll transpose l’environnement glauque de l’institut dans un cabaret/bordel XIXème siècle. Elle cherche alors à s’échapper de ce cabaret avec quatre autres filles présentes avant elle. Pour cela elles ont besoin de plusieurs objets. Or à chaque moment clé de cette quête, Babydoll effectue une danse lascive qui enivre les personnes présentes.
Et pendant ces danses, l’imagination de Babydoll atteint le troisième niveau de réalité. Elle devient une tueuse (katana et revolver inclus), combattant tour à tour des robots samouraï ou des zombies nazis.

C’est bon, tout le monde à compris?

On en a plein les yeux. La caméra est au cœur des combats, l’enchaînement d’accélérations et de ralentis caméra donne un vrai rythme à ces scènes (burp…), une vraie chorégraphie. 

Le plus intéressant, c’est que pendant ces combats parfaitement orchestrés, la bande son est énorme: des reprises de tubes rock par l’actrice principale, Emily Browning, et des mashups.
Toute la bande originale peut s’écouter comme un album pop/rock. Mais j’ai choisi pour vous un titre, une reprise de Where is my mind? des Pixies. 

Where is my mind? – Sucker Punch

So young to be such a buffoon

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