Curé de Langoiran vs Curé de Bouliac
Les rencontres avec le curé de Langoiran nous avaient laissé un goût bizarre.
Tout d’abord à la messe de Noël, où il nous avait apostrophé car nous étions étrangers en son église.
Puis lors de la préparation du baptême d’Octave, où il nous a parlé pèle-mêle de l’exorcisme (il fallait rapidement faire sortir le Démon qui était en lui), de notre absence à l’église, et de la violence et l’intolérance de l’Islam, religion guerrière.
Sans compter les passages en latin et l’interdiction de parler dans une église, qui n’est pas un salon de discussion (sic).
Ce sont ces différences de point de vue qui nous ont poussé à mettre Louise au caté à Bouliac. Nous avons assisté à une messe de Noël célébrée par un prêtre originaire du Québec qui a fait participer les enfants de façon très ludique. Un autre prêtre officie avec lui: le Père Despeaux.
Aujourd’hui, le contraste entre les deux hommes de Dieu a été encore plus marqué. Le sermon du jour parlait du don, même lorsque l’on est pauvre. Pauvre matériellement, pauvre en santé, pauvre en joie, pauvre en amour. Pauvre lorsque l’on subit un divorce, pauvre comme les homosexuels ou les transgenres (sic) qui ne trouvent pas leur place dans notre société. Deux sujets sensibles dans la religion catholique.
Enfin une prière a été demandée pour tous les migrants, qu’ils trouvent sur leur route des témoignages d’amour et de paix.
Ça donne envie d’aller plus souvent à la messe… mais pas à Langoiran.
So young to be such a buffoon