Hobo With a Shotgun
Attention! Ce post contient du sang, des tripes à l’air, des membres coupés. Âmes sensibles s’abstenir.
Chose promise, chose due. J’ai regardé Hobo With a Shotgun de Jason Eisener.
Etant issu du projet Grindhouse, je n’ai pu m’empêcher de le comparer à Machete. Ce dernier relevait plus de la série Z. Hobo With a Shotgun est différent sur deux points ou plutôt il est plus sur deux points. J’expliquerai donc dans une première partie en quoi ce film a un côté plus esthétique que son collègue et dans un deuxième temps je montrerai l’aspect plus gore que son prédecesseur. (Ça va j’ai bon pour l’intro? J’aurai les points pour la méthode même si je ne fais pas trois parties?)
- « Plus » esthétique
Regardez la typographie du titre, j’adore cet esprit seventies/soul music que l’on retrouve dans les films de Tarantino. En cela, on sent que le réalisateur a voulu se rapprocher de l’esthétisme de l’un des créateus du projet Grindhouse (le second étant Robert Rodriguez, je le rappelle pour ceux qui ont séché le cours sur Machete). Et je pense que les cinéphiles auront tout de suite remarqué la troublante ressemblance de cette photo avec Into The Wild. Elle ne s’arrête pas là car la première scène du film nous montre l’arrivée du héros, le clochard, dans un wagon vide d’un train de marchandises avec des vues de paysages en arrière plan dignes du film de Sean Penn. D’ailleurs je me demande qui gère les trains de marchandises à la SNCF d’Hollywood car il y a toujours au moins un wagon vide dans les trains de marchandises des films. Faut pas venir pleurer après si on a du déficit.
Autre aspect esthétique notable de ce film: l’utilisation des couleurs. Une scène mérite plus particulièrement notre attention, c’est celle de la fusillade de l’hôpital où tout est en nuances rouge sang. Ce qui me permet de passer à mon deuxième point.
- « Plus » gore (sac à vomi conseillé)
Shotgun: Fusil à pompe
Arme développée du Castille model 1871 apparu en 1893, le mécanisme à pompe a été développé par John Browning et a été commercialisé pour la première fois sous le nom de Winchester Model 1893. Le fusil à pompe est une arme équipée d’un canon à âme lisse ou rayée et d’un magasin tubulaire où les têtes des cartouches, plates et molles, ne risquent pas de percuter. La répétition s’opère en imprimant un mouvement de va-et-vient à la garde avant de l’arme, placée sur un rail monté sous le canon constitué par le chargeur tubulaire. Ce système est plus efficace que le levier de sous-garde car il permet au tireur de recharger l’arme en la gardant épaulée et sans déplacer sa main forte. Il s’agit d’un mécanisme dont l’action est aussi plus rapide.
Autant dire que ça fait du dégat. Notre héros-clochard fait l’acquisition d’une telle arme au détriment de son rêve le plus fou, une tondeuse à gazon.
Mais d’autres armes sont aussi à la fête comme la batte de baseball recouverte de lames de rasoir, idéale pour éventrer un mec en un seul coup.
Les deux gros bras du méchant , les Fléaux, équipés d’armures de samouraï moderne, privilégient le harpon auquel ils attachent une corde pour pendre leurs victimes.
Entre les attaques au lance-flammes et au patin à glace, nous avons le droit à une scène de préparation d’une arme par l’héroïne/pute au chalumeau (on apprend vraiment beaucoup de choses dans la rue): la fameuse tondeuse monté comme un bouclier, attention les doigts parce que après on voit le radius et l’humérus (beurp…).
Et le meilleur pour la fin, la mort préférée du gros méchant du film que l’on voit à deux reprises lors du Drake show (du nom du méchant): … je ne sais même pas comment la nommer, un dessin vaut mieux qu’un long discours.
Ponctuée d’un magnifique « Et surtout n’oubliez pas de vous laver la bite! »
« Le clochard nettoie les rues, une cartouche après l’autre. »
PS: pour les fans d’Urgences en manque depuis l’arrêt de leur série, apparition furtive de Neela en agent d’accueil de l’hôpital. 😉