Ring, ring: allô? C’est Sadako!
Alors aujourd’hui, nous allons parler de littérature japonaise, de cinéma japonais et de cinéma américain. Tout ça en un seul post. Tout ça grâce à une seule oeuvre: Ring de Koji Suzuki (et NON il ne fait pas de motos!).
Ring est au départ un roman d’horreur japonais, inscrit dans une trilogie (Ring, Double Hélice et La Boucle) qui se rapproche plus de la science-fiction que de l’épouvante: virus, contagion, mutations génétiques, réalité virtuelle, univers imbriqués…
Sans dévoiler l’intrigue complète, je m’en vas vous conter le pitch:
Quatre adolescents meurent de manière inexplicable au même instant en des lieux différents. Un journaliste décide d’enquêter: ils ont passé un week-end dans un centre de loisirs où ils ont regardé la télévision (on vous l’avait bien dit de ne pas regarder Secret Story) et plus particulièrement une cassette vidéo. Cette cassette serait maudite: quiconque la regarde meurt sept jours plus tard. Or pour enquêter le journaliste la regarde, donc après un bon coup de stress, il prend son courage à deux mains et choisit le vote du public appelle un ami. Regardons cette cassette ensemble et déjouons la malédiction!
Le bouquin est bien flippant mais les films tirés du livre le sont tout autant. Je dis les films car deux adaptations ont été faites: une japonaise (Ringu ou Ring) et une américaine (The Ring ou Le Cercle, one again bistoufly). Vous allez me dire « Oui… Ces américains… Ils n’ont aucune originalité… Quel intérêt… » et je vous répondrai « Faux! ». La version américaine est en fait une version occidentalisée dont les mécanismes d’épouvante sont adaptées pour répondre à nos schémas de peur.
Prenons par exemple le cas de la cassette maudite. La version japonaise est certes déconcertante mais elle n’éveille pas chez nous le sentiment de malaise qu’éprouverait une personne de culture japonaise. Et une malédiction, une!
Par contre la version américaine de la cassette dérange vraiment nos frêles esprits occidentaux. Et de deux!
Un film d’horreur ne serait rien sans une icône de l’épouvante: Sadako Yamamura ou Samara Morgan dans la version américaine. Vous l’avez peut-être déjà croisée dans un Scary Movie (ne me demandez pas lequel…).
Dis papa, je fais bien Sadako? |
Sadako n’apparaît que dans la scène finale des deux films tout aussi effrayantes l’une que l’autre. Pour ceux qui ne voudraient pas gâcher leur plaisir de voir les films en entier, ne regardez pas ce qui suit. Pour les autres, ne criez pas trop fort!!! Hin hin hin!
bon, et bien après avoir lu les bouquins il y a qq années, je n’ai tjs pas osé regarder les vidéos, donc je n’ai pas cliqué sur tes extraits! mais j’adore ma poule en Sadako!