on peut s’marrer, c’est bientôt les vacances!
Voilà, je me suis trouvée! mais je ne le dirai pas….
C'est tiré d'un excellent site dégoté par mon geek de service: http://www.topito.com/top-10-des-profs-penibles-pour-les-autres-profs-pour-les-parents-et-bien-sur-pour-les-eleves
"Parce qu’on a tous passé une bonne partie de notre jeunesse sur les bancs de cette vénérable institution qu’est l’école, et qu’on aime encore souvent se remémorer à quel point Mme Auger était laide, M. Coubert con et Mme Dusandreau sadique. Parce que bon ou mauvais élève, on s’y est profondément ennuyé, et qu’on se souvient plus de la petite Agathe et de ses seins naissants, ou du beau Grégory et de son scooter, sur lequel était tagué « Fuck the world », que des cours d’espagnol ou de technologie. Parce qu’un prof c’est avant tout une personne, qui peut dire quasiment chaque semaine « Heureusement c’est bientôt les vacances » (quand il n’y est pas, en vacances). Le top 10 des profs pénibles (pour les autres profs, pour les parents et bien sûr…pour les élèves).
- Le prof « je suis pote avec mes élèves » : Il a vingt six ans, vient de sortir de l’IUFM, est encore plein d’espoir, et veut croire que la justification de son existence est de sortir les enfants des masses laborieuses de leur état prolétarien. Il tutoie ses ouailles et exige qu’ils fassent de même à son égard. Il les emmène en voyage scolaire faire du ski en prétextant qu’il est important d’étudier les effets du réchauffement climatique sur le massif pyrénéen. Il possède une 106 kid intérieur jean et accepte toujours de ramener des élèves après les cours, pour leur éviter de perdre du temps dans les transports publics. Au dernier conseil de classe, il a défendu le petit Kevin, qui avait « seulement voulu exprimer sa fibre artistique » en taguant à coup de cutter la voiture du proviseur.
- Le prof « tout bon élève est un élève mort » : Il hait son métier, ses collègues, le personnel administratif et bien sur les élèves. Il les trouve bêtes, incultes, bons à rien. Il passe sa vie à leur dire qu’ils finiront secrétaire (pour les filles) ou manutentionnaire (pour les mecs). Il n’a qu’un plaisir ; trois fois l’an il peut laisser libre cours à son inspiration, en parsemant les bulletins de remarques pleines de bon sens : « A trouver sa place dans la classe : au fond », « Est absent même lorsqu’il est là », « Cet élève n’existe pas »…
- Le prof « je suis de gauche et faut que ça se sache » : Il a pour principale activité de coller des tracts du SNES sur la machine à café. Il se prend pour Che Guevara parce qu’il fait dix fois par an, dans une odeur de graillon, le trajet Bastille-Nation à pieds, en gueulant « Ta réforme on en veut pas. Le fascisme ne passera pas ». Il traite de collabos, les profs qui ne font pas grève. Au dernier conseil d’administration, il a attaqué de façon virulente la politique réactionnaire de la principale, qui avait eu l’audace de soumettre l’idée, que la cantine ne propose plus que deux desserts au lieu de trois.
- La prof « je suis mignonne » AKA « y a pas qu’avec mes connaissances que j’ai eu le concours » : Elle est le plus souvent prof de langues vivantes ou de sciences naturelles. Elle a un joli derrière et une paire de seins à l’avenant, ce qui lui vaut des regards concupiscents de la part de ses collègues mâles et jaloux de la part de ses collègues femmes. Entre deux cours, elle se permet de faire des conférences à des gamines de 15 ans sur l’art de bien mettre son mascara ou d’acheter à moitié prix son gloss-paillettes au rayon cosmétique du monoprix.
- Le prof « je suis toujours absent au mois de juin » : Non content d’avoir droit aux mois de juillet et aout pour s’ébrouer sur les plages de la côte méditerranéenne, il s’autorise des vacances prématurées en juin, c’est-à-dire en pleine période de surveillance et de correction du bac, en sortant un certificat médical lui donnant droit à quatre semaines d’arrêt de travail. Motif ? « Laryngite du mollet » ou « Indigestion des sinus ». Conséquence pour ses collègues ? Trente heures de surveillance au lieu de quinze et impossibilité matérielle de se rendre aux toilettes pendant ces périodes si palpitantes.
- Le prof « votre môme est con, doit bien y avoir un responsable » : Il vous convoque (ou pire vous téléphone) parce que la moyenne de la dernière est passée de 13 à 12,5, ce qui « compromet durablement ses chances d’accéder à la classe européenne option langue basque », classe d’excellence s’il en est, mais que vous n’aviez absolument pas songé à demander pour votre progéniture. A la remise des bulletins, qui ressemble pour vous plus à un examen, qu’à un dialogue, il vous considère comme responsable du fait, que votre enfant n’aime pas les logarithmes népériens, parce que vous avez préféré l’inscrire au foot, plutôt qu’au club des amis de Pythagore. Il vous méprise parce que vous travaillez dans le privé et gagnez plus du double de son salaire. S’il le pouvait, il vous demanderait vos bulletins scolaires, pour les commenter.
- Le prof « je ferme la porte dès que les élèves ont trente secondes de retard, quand bien même je les verrai courir vers ma classe » : Il a trouvé une méthode radicale pour lutter contre les classes surchargées, il refuse les élèves pour un oui ou pour un non, ou les exclut systématiquement de son cours au prétexte qu’ils regardent parfois par la fenêtre, ou perturbent la « progression pédagogique de la séquence » en demandant un kleenex à leur voisine quand ils saignent du nez.
- Le prof « j’ai un portable, mais le votre à l’air mieux » : Il n’est pas en classe mais au centre commercial. Il repart systématiquement de ses cours avec deux ou trois nouveaux téléphones, une ou deux casquettes, des style et quand il a de la chance…les clés d’un scooter.
- Le prof « j’ai pas lu vos copies, mais cela ne m’a pas empêché de les noter » : Il faut le comprendre la correction des copies, c’est la hantise de tout prof. De l’IUFM, il n’a retenu qu’une chose la notation est un art aléatoire, tout dépend de la place de la copie dans le paquet, du moment de la correction, de l’humeur du jour, de la couleur du stylo ayant servi à la rédaction…Alors pourquoi s’embêter ? A quoi bon s’abimer les yeux sur un devoir nul et mal orthographié ? Seul problème comment faire pour que les élèves (qui lisent parfois les annotations sur leur copie) ne viennent pas se plaindre ? Facile ? Il suffit de ne donner que des bonnes notes. Les élèves l’adorent même s’ils ne sont pas dupes.
- Le prof de…sport : Dans un collège ou un lycée, il est une race à part, un peu méprisée des autres profs, et des élèves qui sont pour une fois sont d’accord sur une chose : on n’est plus à l’école, quand on est en sport. Pardon ! En éducation physique et sportive (j’ai bien compris pour le physique et le sportif mais pour l’éducation ?). Bref, le prof de sport est à part. Il se reconnait d’abord par un style vestimentaire qui lui est propre : le jogging, dans lequel il ne sue pas plus qu’un prof de chimie dans sa blouse, ou un prof de compta dans son costume trois pièces, mais qui doit lui permettre de marquer sa différence et sa nature (un peu comme si les bergers se déguisaient en mouton pour faire paitre leurs braves bêtes). Il se démarque aussi par une indulgence toute forcée à l’égard des élèves. Là où le prof lambda peut se permettre de les traiter de cons en déguisant son jugement moral sous des appréciations sur le niveau de compréhension et d’analyse desdits élèves, le prof de sport ne peut décemment pas se permettre de critiquer la petite Magalie, qui fait son possible à l’atelier basket mais ne mesure qu’un mètre cinquante, ou le brave Johan, qui ne peut aller au-delà du deuxième nœud de la corde, à cause du régime nutella-pizzas, que ses parents lui administrent depuis ses 8 ans. Le prof de sport n’est donc pas particulièrement pénible : il est juste prof de…sport."