Voltage
C’est fou ce que l’on peut faire avec Photoshop.
J’ai téléchargé le film Voltage en voyant l’affiche sur un site de téléchargement. Je me doutais bien que c’était un film de super-héros. Mais pas que.
Je lance le film et là, impossible de reconnaître le jeune homme sur l’affiche dans le film. J’essaie de vérifier sur Internet si les premières scènes correspondent bien au film Voltage. On ne sait jamais, je me suis déjà retrouvé avec Les Chtites coquines au lieu des Chtis.
En version originale, le film s’intitule Ra.One et voici l’affiche:
Ah! Ce n’est plus tout à fait le même monsieur. Je cherche un peu plus loin.
Alors là, ça ne donne plus du tout la même impression. Et les premières scènes le confirment. On suit la vie d’un développeur de jeux vidéos d’origine indienne à Londres. On croirait un film de Sacha Baron Cohen (Ali G ou Borat…). Les gags à deux balles s’enchaînent, le personnage principal est kitsch au possible. Il ne manquerait plus qu’il se mette à danser et on se croirait à Bollywood.
Ah bah tiens! Il danse, et pas tout seul en plus. Vite je recherche encore sur Internet:
Film américano-indien réalisé par Anubhav Sinha avec Shah Rukh Khan.
Ok. On est en plein Bollywood.
Pitch:
Une entreprise crée un jeu vidéo appelé Ra.One du nom du méchant que les joueurs doivent combattre. Il aurait été créé à partir des gênes des dix plus grands méchants que le monde ait connu et dont l’intelligance artificielle dépasse tout ce qui a été créé jusqu’à présent.
Pour le combattre, les joueurs incarnent Voltage (G.One). Mais cet entreprise développe aussi une technologie permettant de matérialiser dans le monde réel les données du monde virtuel.
Et Ra.One sort du jeu. Il tue alors son développeur.
Son fils va alors matérialiser Voltage pour combattre Ra.One. Le super-héros est à l’effigie de son créateur.
A part Slumdog Millionaire, je n’avais jamais vu un film de ce genre et je dois dire que j’en ai eu pour mon argent.
Au moins quatre chansons en hindi, chorégraphiées à outrance, avec des paroles soit romantiques niaises, soit franchement salaces.
L’acteur principal est impressionant. Je suppose que le surjeu dans le burlesque est de rigueur dans les productions bollywoodiennes.
D’ailleurs un autre acteur/personnage apparemmeent très connu en Inde fait une apparition: il s’agit de Chitti, le Robot Guy, tiré d’un autre film tourné l’année précédente.
Nous avons droit à une battle de jonglage de lunettes de soleil mémorable.
Les scènes de combat sont à rallonge, chorégraphiées comme des ballets avec moult effets spéciaux. Une scène se déroule sur un train lâché à grande vitesse, elle dure au minimum quinze minutes.
La moitié du film se déroule quand même à Londres et j’ai remarqué qu’une scène de combat a lieu sur l’usine qui apparaît sur la pochette de l’album Animals de Pink Floyd, la Battersea Power Station.
Mais tout est bien qui finit bien, en chanson bien sûr!
Criminal
So young to be such a buffoon