État de chaos programmé

Ou deuxième Loi de la Thermodynamique.

Ou The 2nd Law.

Pourquoi avoir mis un champignon hallucinogène sur la pochette? Mais non! Elle représente les connexions cérébrales sous formes de fils de couleur différentes. Chaotique mais organisé.

Passons aux choses sérieuses, à savoir, ce qu’il y a dedans.

Voici comment Matthew (Bellamy of course) définit cet album:

a « christian gangsta rap jazz odyssey, with some ambient rebellious dubstep and face-melting metal flamenco cowboy psychedelia »

Pour résumer, du gros son bien complexe et même peut-être dérangeant (« face-melting » ça fait quand même un peu peur). Le maître mot ici c’est Dubstep.

Alors le Dubstep, kezako?

C’est un de genre de musique électronique principalement axé sur l’utilisation de l’énergie physique des basses fréquences, ie du gros son qui tâche.
Quoi? De la musique électronique chez Muse? Les puristes Rock crient au scandale!
Pour moi, la sauce prend. Mais j’ai une excuse, j’ai regardé Skins. Le dubstep, c’est la musique systématique lors des soirées complètement droguées et déjantées. Et puis seuls trois titres sont réellement dubstep. Et tout n’est pas électronique: la batterie est une vraie batterie.

(juste pour info, le roi du dubstep, c’est Skrillex. Et oui tu peux cliquer le lien pour écouter un petit échantillon, c’est cadeau)

On rentre dans le détail? J’ai bien fait mon travail, j’ai écouté chaque titre et je m’en vais vous livrer mon analyse.

1. Supremacy

Son classique de Muse. Ça tape. Envolées lyriques et au milieu un solo de guitare à la Brian May (guitariste de Queen) dans Bijou (Innuendo) puis une trompette pour le côté cow-boy (Machete?).

2. Madness

Ovni de l’album. On dirait de la Dance. Muse a une fâcheuse tendance à dérouter avec le deuxième titre. Ils nous avaient déjà fait le coup avec Supermassive Blackhole. Mais l’ambiance est unique, le titre est reconnaissable à la première seconde. Octave réagit au quart de tour: « Papa! C’est Niouze! »

3. Panic Station

Poum poum poum. Y’a de la basse, de la vraie. Un titre funky (je crois qu’ils ont fait intervenir des musiciens de Stevie Wonder) avec lequel ils obtiennent leur premier classement Parental Advisory: le F*** word.
Fuck!

4. Prelude

Là, gros blanc. Musique classique comme dans Exogenesis: all parts, mais la mélodie me dit quelque chose. Je n’arrive pas à identifier si c’est le même thème que la suivante (vu que c’est un prélude). Sinon je n’arrive pas à mettre un nom dessus. Ça fait maintenant trois semaines et je n’ai toujours pas trouvé.

5. Survival


Muse – Survival

Chanson officiel des Jeux Olympiques de Londres 2012. Les chœurs de l’Armée Rouge dans Bohemian Rhapsody. Puis du Muse classique.

6. Follow me


Muse – Follow me

Meilleur titre de l’album pour moi. Les battements que l’on entend au début sont ceux du fils de Matthew Bellamy. C’est une chanson sur sa paternité.
Et c’est dans ce titre que l’on ressent vraiment l’influence dubstep. Et ça pète à 1min40!

7. Animals
n’a pas beaucoup d’intérêt pour moi. On dirait surtout des exercices de solos sur des gammes blues.

8. Explorers

C’est la ballade de l’album, même recette que Unintended et Invincible.

9. Big Freeze

Du pur U2! Riffs à la The Edge (guitariste de U2). Ça sent la maison de retraite pour certains!

10. Save me
11. Liquid State

Ces deux titres n’ont pas été écrits par Matthew mais par Chris, le bassiste. Il y parle de son combat contre l’alcool. C’est d’ailleurs lui qui les chante. Pas les meilleurs titres de l’album.

12. The 2nd Law: Unsustainable


Muse – The 2nd Law: Unsustainable

Le voilà le chaos programmé. Pas de chant, juste l’enoncé de cette seconde loi par une voix féminine sur une envolée de violons digne du générique d’Harry Potter. Puis le chaos. Dubstep, batterie et violons. Du gros son!

13. The 2nd Law: Isolated System

Également un instrumental, au piano cette fois-ci avec également une voix féminine qui énonce des bribes de cette seconde loi. Puis le titre prend une tournure electro et aurait très bien pu figuré sur la BO de Drive.

J’espère que ce post vous aura donner envie de l’acheter le télécharger l’écouter.
C’est tout pour aujourd’hui. Merci de nous avoir suivi. Prochain numéro le 19 décembre pour un compte-rendu du concert de Strabourg!!!! Yopla c’est tcholi l’Alsace!

So young to be such a buffoon

Leave a Reply